Samson et Dalila, de Camille Saint-Saëns (opéra en version concert)

Théâtre des Champs-Elysées

Dans les Packs Prestige Eclectique, Prestige Classique et Culture 'Lib
Cat 1 :  110 € au lieu de 127 € - Frais de gestion inclus

Samson et Dalila, opéra de Camille Saint Saëns, livret de Ferdinand Lemaire
Nicholas Carter direction musicale
Orchestre National de France
Chœur de Radio France direction Sofi Jeannin

Roberto Alagna Samson
Marie-Nicole Lemieux Dalila
Laurent Naouri Le Grand prêtre
Kwangchul Youn Abimélech
Renaud Delaigue Un vieillard hébreu
Loïc Félix Un messager philistin
Jérémy Duffau Premier philistin
Yuri Kissin Deuxième philistin

Samson et Dalila trouve sa source dans Les Saintes Ecritures, dans un chapitre du Livre des Juges où Dalila, femme fatale et prêtresse venimeuse, doit gagner le cœur du vaillant héros Samson, afin de découvrir le secret de sa force et le livrer ensuite à ses ennemis pour venger son peuple. Avant que cette trahison n’advienne, on assiste à l’un des plus beaux passages d’opéra romantique, lorsque Dalila déclare à Samson « Mon cœur s’ouvre à ta voix comme s’ouvrent les fleurs aux baisers de l’aurore. »

Ce chef d’œuvre du répertoire lyrique a été composé par Camille Saint Saëns en 1877. Le compositeur avait été séduit par l’aspect orientalisant du livret d’inspiration biblique. Après une composition sur neuf années et avec le soutien de son ami Liszt, il donne finalement cet opéra au Théâtre de la Cour grand-ducale à Weimar. Samson et Dalila devient ensuite l’un des opéras français les plus joués dans le monde, au même titre que Faust et Carmen.

Roberto Alagna est sans doute l’un des ténors les plus célèbres au monde, se produisant dans les plus hauts lieux consacrés à l’art lyrique : entre l’Opéra de Paris, le Metropolitan Opera de New York, la Scala de Milan ou encore le Royal House Opera de Londres, le chanteur a interprété plus d’une soixantaine de rôles. Marie Nicole Lemieux égale cette renommée internationale, abordant avec virtuosité le répertoire baroque à ses débuts pour ensuite se consacrer davantage à la musique du XIXème siècle.

A la direction de cet opéra enchanteur, le jeune et brillant chef australien Nicholas Carter fera ses débuts à Paris. Le Directeur de l'Orchestre symphonique d'Adelaïde est déjà connu en Europe, il a notamment collaboré à la célèbre Deutsche Oper de Berlin. Il donnera une nouvelle impulsion à cet opéra de trahison et volupté.

 

Mardi 12 juin 2018 19 h 30
Vendredi 15 juin 2018 19 h 30

Durée du spectacle : 2 h 50
Billets à retirer au guichet du théâtre 30 minutes avant la représentation


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